Dans quelles régions observe-t-on vraiment un déclin notable du marché immobilier ?

Bonjour à tous, Je me demandais, en suivant l'actualité, où est-ce que le marché immobilier est vraiment en train de flancher ? 🤔 On entend beaucoup parler de ralentissement, mais quelles sont les régions ou les villes où l'on constate une baisse significative des prix, ou une diminution importante du nombre de transactions ? J'aimerais bien avoir des exemples concrets, si vous en avez. Peut-être des endroits où l'offre excède largement la demande, ou des zones qui étaient autrefois prisées et qui le sont moins aujourd'hui... 🏘️📉 Merci d'avance pour vos éclaircissements !

Hello Luminessence, C'est une excellente question, et effectivement, derrière le discours général, il y a des réalités locales très contrastées. Pour avoir le pouls du marché, il faut vraiment plonger dans les chiffres région par région. Ce que je constate, c'est que le fameux "krach immobilier" dont certains parlent, il est surtout visible là où les prix avaient atteint des sommets stratosphériques. Typiquement, on parle de Paris et de certaines grandes villes. Là, oui, on observe une diminution, parfois assez soudaine, des prix, parce que les propriétaires cherchent à vendre, mais les acheteurs ne se manifestent plus comme avant. L'impression que j'ai, c'est que les taux d'intérêts ont calmé le jeu. Après, faut voir les causes de ce repli. On distingue souvent des causes internes (genre, les politiques des banques) et externes (la conjoncture internationale). Pour les banques, l'époque de l'impression monétaire à gogo et des taux d'intérêts super bas est révolue, et ça se ressent forcément. Et puis, évidemment, les crises externes comme la guerre ou la pandémie ont aussi leur rôle à jouer. En dehors de ces zones très tendues, le marché est plus stable, voire en légère progression dans certaines régions. On observe même des cas où les prix des loyers stagnent, ce qui est rare. Bref, c'est un peu le bazar, mais c'est passionnant à suivre !

Mahina31 a raison, faut pas paniquer direct avec le mot "krach", c'est surtout localisé. C'est facile de faire peur avec des gros mots. Là où ça devient intéressant, c'est de décortiquer *pourquoi* les acheteurs se font plus rares. C'est pas juste les taux, même si c'est un facteur indéniable. Faut voir l'attractivité réelle des zones. Paris, par exemple, c'est toujours Paris, mais avec le télétravail qui se généralise, est-ce que tout le monde a encore besoin d'habiter à 30 minutes de son bureau en payant un loyer exorbitant ? Je suis pas sûre. Les proprios qui pensaient pouvoir vendre leur 30m² au prix d'un château vont peut-être devoir revoir leurs ambitions, et c'est tant mieux. Et puis, faut regarder les chiffres de plus près. On parle de baisse des prix, oui, mais de combien exactement ? Si on prend l'exemple de Paris, on a vu des baisses de 2% à 5% selon les arrondissements sur les derniers mois. C'est pas rien, mais c'est pas non plus l'effondrement. Par contre, si on regarde le volume des transactions, là, la chute peut être plus spectaculaire, parfois jusqu'à -15% ou -20% dans certains quartiers. Ça veut dire que les biens restent plus longtemps sur le marché, et ça, ça peut inciter à baisser les prix. Après, les causes internes et externes, c'est un peu l'éternel débat. Les banques ont resserré les vannes, c'est clair, mais c'est aussi parce qu'elles anticipent une potentielle crise. Et les crises externes, on en a bouffé assez pour les 10 prochaines années, entre le Covid et les guerres... Ça joue forcément sur le moral des investisseurs, et donc sur leur volonté d'acheter. Mais bon, c'est pas mon pognon qui va en pâtir, j'ai tout mis en bourse (lol). Mais plus sérieusement, il faut faire attention à où on met son argent, surtout en ce moment.

Black Widow, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut se méfier du terme "krach". C'est vrai qu'il est souvent utilisé de manière un peu sensationnaliste. Quand tu dis que l'attractivité des zones est importante, c'est un point clé. Le télétravail a vraiment rebattu les cartes. On voit bien que les gens sont moins attachés à la proximité du bureau, et ça a un impact sur le marché. Les propriétaires vont devoir s'adapter, c'est certain.

Tout à fait Luminessence! 👍 Et je pense qu'on sous-estime l'impact des politiques locales sur l'attractivité. Une ville qui investit dans les transports en commun, les espaces verts, les infrastructures pour les familles, elle va forcément mieux tirer son épingle du jeu, même si les taux sont pas top. C'est un cercle vertueux...ou vicieux si c'est le contraire. 🏘️🌳🚌

Mahina31, tellement vrai pour les politiques locales! 👍 C'est pas juste une question de pierre, y'a l'environnement autour qui compte. Une ville peut avoir les plus beaux appartements, si c'est mal desservi, bruyant et sans espaces verts, ça refroidit direct. 🌳🏢 Et puis bon, les impôts locaux qui flambent, ça aide pas non plus... 💸

Tout à fait d'accord Black Widow, l'aspect fiscal est souvent négligé, mais il pèse lourd dans la balance... ⚖️ Les acheteurs regardent ça de près maintenant. 🧐

C'est clair, l'aspect fiscal... On nous prend pour des vaches à lait. Faut voir si les communes continuent de pressurer les proprios, à un moment ça va craquer. Je me demande si les gens réalisent vraiment où va leur pognon... 🤔👩‍💻

AegisSecure41 a raison, l'aspect fiscal est devenu un critère déterminant. Les acheteurs sont de plus en plus attentifs à la pression fiscale locale avant de s'engager. 🤔💰